Clinique Kiné Santé

Contact

Clinique Kiné Santé
Téléphone : (514) 831-1286
Courriel : [email protected]

Coordonnées

7105 rue Saintt-Hubert, bureau 307
Montréal
Québec
H2S 2N1

Une matière ou un tissu corporel qui sort de ses limites normales; voilà qui peut résumer une hernie discale, quel que soit son type. C’est pourquoi en médecine les termes saillie, évagination ou prolapsus sont souvent utilisés pour la décrire. En langage populaire, on fait référence à « quelque chose qui pousse ». Ce qui n’est pas faux pour autant !

Même logique, autre approche

Bien que dans son cas rien ne soit visible à l’extérieur du corps, la hernie discale renvoie à la même logique : là aussi, une excroissance (une « sortie de ») se produit. Douleurs, engourdissements, faiblesses peuvent en découler… et pas uniquement au niveau de la colonne vertébrale.

Grâce à l’ostéopathie, la douleur et l’incapacité résultant d’un problème discal peuvent être toutefois bien contrôlées. Agissant sur la structure et sur les systèmes anatomiques, le traitement ostéopathique vise à ce que la personne retrouve un équilibre global.

L’ostéopathe prend soin d’adapter ses traitements à l’état du client (phase aiguë ou chronique), et son approche est complémentaire à d’autres thérapies et à un suivi médical.

Image de la colonne vertébraleRappel anatomique

La colonne vertébrale (aussi appelée rachis) est un axe structurel constitué de 24 os cylindriques mobiles et d’une partie soudée : le sacrum et le coccyx. Les vertèbres forment une cuirasse pour la moelle épinière et pour le canal rachidien.

À l’avant, les vertèbres ne sont pas directement en appui les unes aux autres. De petits coussinets arrondis les séparent et donnent à l’ensemble une relative souplesse. Ce sont les disques intervertébraux. À l’arrière, de petites articulations sont en contact les unes avec les autres. Ce sont les facettes articulaires.

Les disques intervertébraux sont en grande partie composés d’une matière gélatineuse qui occupe leur centre (nucleus pulposus). C’est grâce à cette zone plus molle que les chocs sont absorbés, que les tensions intervertébrales sont réparties et qu’il y a flexibilité du rachis.

Le pourtour cartilagineux des disques joue également un rôle important. L’annulus fibrosus, plus dur et plus résistant, adhère en effet fortement aux vertèbres, stabilise le rachis et confine la pulpe au centre du disque.

La hernie discale en bref

L’espace intervertébral peut varier d’un individu à l’autre, mais l’épaisseur des disques est généralement de 6 mm. Avec le temps, la plupart des gens perdent de la masse osseuse et subissent un tassement vertébral. C’est un effet normal du vieillissement. Dès lors, les disques rétrécissent, s’amincissent. Les vertèbres se rapprochent donc les unes des autres, l’usure s’installe (arthrose) et la flexibilité dorsale diminue.

Cela dit, tant que la pression au centre des disques est bonne et que leur anneau de cartilage est sain, tout va bien. Mais à cause de mauvaises habitudes, d’efforts inappropriés, de traumatismes répétés (voir notre article sur les causes de la hernie discale), les disques intervertébraux peuvent s’user plus rapidement, se dégrader. Les risques d’une hernie discale sont dès lors multipliés.

hernie discale

Et il se produit en gros ceci :

  • Une pression indue se crée dans le disque, son centre gélatineux cherche à s’étendre.
  • L’anneau de cartilage se déforme en proportion et tend à se rapprocher du canal rachidien.
  • Un anneau usé ou fissuré finit par se rompre, laissant s’échapper une partie de la pulpe; c’est la hernie discale proprement dite.
  • Cette excroissance peut aller appuyer sur les nerfs spinaux, voire les comprimer, d’où une névralgie et des douleurs au dos et ailleurs.

Tous les disques du rachis sont sujets à être herniés. Ceux situés au bas du dos et ceux du cou sont plus souvent touchés. Au niveau des vertèbres lombaires, une hernie discale peut être responsable de douleurs importantes, d’un nerf sciatique inflammé, de picotements au pied. Différentes répercussions sont possibles. Notre article sur les symptômes de la hernie discale cible la hernie lombaire.

Rétablir l’équilibre global par l’ostéopathie

L’ostéopathie considère le corps humain comme un tout en état d’harmonie. Ses différents systèmes sont en constante « résonnance » les uns avec les autres. Quand survient un traumatisme, un accident, un stress, ou que des déviances posturales perdurent, des effets négatifs se produisent sur tous les systèmes organiques : digestif, neurologique, vasculaire, musculosquelettique, etc. Il y a dès lors déséquilibre.

Les déséquilibres ont une signature : tensions, raideurs, blocages, spasmes. Ils s’opposent à la souplesse naturelle d’un corps en santé. L’ostéopathe possède les connaissances et les techniques pour cibler ces tensions, trouver leur origine et les faire disparaître, du moins les atténuer.

L’amplitude des mouvements, la flexibilité et la motilité des structures corporelles (articulations, muscles, organes, tendons, tissus, etc.) sont ciblées.

Quatre principes orientent les traitements ostéopathiques :

  • La structure gouverne la fonction. Par exemple, pour bien respirer, la cage thoracique doit être mobile.
  • Les (dys)fonctionnements sont liés. Un mal de dos peut être dû à des tensions viscérales abdominales.
  • Toute congestion vasculaire est source de dégénérescence. Il faut favoriser la circulation sanguine dans tous les systèmes et organes.
  • Le corps est autorégulateur. L’ostéopathe stimule le corps pour qu’il utilise au maximum ses processus de guérison.

Quatre principes orientent les traitements ostéopathiques :

  • La structure gouverne la fonction. Par exemple, pour bien respirer, la cage thoracique doit être mobile.
  • Les (dys)fonctionnements sont liés. Un mal de dos peut être dû à des tensions viscérales abdominales.
  • Toute congestion vasculaire est source de dégénérescence. Il faut favoriser la circulation sanguine dans tous les systèmes et organes.
  • Le corps est autorégulateur. L’ostéopathe stimule le corps pour qu’il utilise au maximum ses processus de guérison.

Hernie discale et traitement ostéopathique

À moins de recourir à la chirurgie, souvent peu ou pas recommandée, une hernie discale est irréversible. Les traitements ostéopathiques et de saines habitudes de vie peuvent vous aider à mieux tolérer la condition, certaines personnes retrouvent même un mode de vie normal.

À cause d’une blessure ou d’une usure due notamment à une déformation musculosquelettique, le disque (hernié) occupe plus d’espace et va appuyer sur une racine nerveuse, parfois au point de créer de l’inflammation.

En réaction, le corps peut produire une contraction, une rigidité, ce qui provoque ou accentue des tensions ailleurs. Par des conseils et des mobilisations précises, l’ostéopathe permet qu’une meilleure circulation sanguine se fasse autour des disques, que la pression exercée par la hernie diminue, et que les autres tensions dorsales (coresponsables et résultantes) s’effacent.

Une hernie discale ne se manifeste pas toujours de la même manière. Outre des symptômes variés, elle peut provoquer une vive douleur, une importante rigidité, une incapacité motrice, etc. Elle est alors dite en phase aiguë.

Une hernie peut avoir été contrôlée; le patient sent moins d’inconfort, mais doit préserver sa souplesse, voire l’augmenter. La hernie est alors dite en phase chronique. L’ostéopathe adapte son travail en fonction des symptômes, de la condition et de la phase.

Traitement lorsque la hernie est en phase aiguë

Le traitement ostéopathique vise ici le soulagement rapide des douleurs. Le patient doit également ressentir qu’il peut bouger à nouveau, un réconfort qui contribuera à diminuer ses rigidités. Voici la procédure habituelle :

  • Colonne vertébrale lombaireSoulager : Des tests de motilité sont d’abord effectués sur différents segments du rachis pour orienter le travail visant la diminution des spasmes musculaires, et pour permettre à la colonne vertébrale du patient de redevenir mobile.
  • Décomprimer : Une fois le spasme atténué localement, le travail de décompression est étendu aux structures périphériques. Par exemple, l’ostéopathe cherchera à obtenir le relâchement du psoas et du diaphragme. Ces muscles antérieurs, situés au fond du ventre et liés aux vertèbres lombaires, deviennent souvent tendus lorsque des muscles dorsaux sont spasmés.
  • Diminuer la tension : Une analyse de l’état des tensions ligamentaires des organes (comme le foie, les reins, etc.) peut également être requise, suivie du traitement de ces tensions, car elles peuvent nuire à l’équilibre du rachis lombaire.
  • Équilibre : Toutes les structures (musculaires, viscérales, etc.) autour de la zone principalement douloureuse doivent être rééquilibrées; les tensions s’y trouvant peuvent stresser mécaniquement la colonne vertébrale. On doit porter attention notamment aux muscles abdominaux et aux obliques.
  • Réduire l’inflammation : En stimulant la circulation du liquide cérébrospinal par des manipulations dosées, le thérapeute fait diminuer l’inflammation profonde qui maintient souvent le muscle spasmé.

Traitement en ostéopathie

Le traitement ostéopathique a ici pour objectif de prévenir l’arrivée des épisodes douloureux propres à la phase aiguë. Les manipulations visent à détendre et à débloquer complètement toutes les structures qui peuvent avoir un impact négatif sur la zone blessée.

Voici la procédure habituelle :

  • Mobilité : Le travail manuel sur le rachis est davantage fait en résistance de manière à ce que le patient gagne en mobilité dans tous les axes.
  • Répartition des charges : Les vertèbres au-dessus et en dessous du disque hernié sont priorisées; gagner en souplesse à leur niveau est primordial. Un traitement par décompaction sert à diminuer la pression sur ce disque.
  • Compenser : Le thérapeute restaure la souplesse également au niveau du bassin, ce qui bonifie l’appui de la colonne vertébrale qui peut alors mieux compenser.
  • Approche globale : Dans une approche holistique, les pieds, les chevilles et les jambes (jusqu’à l’articulation coxo-fémorale) sont également travaillées, de même que la cage thoracique.
  • Harmoniser : Détendre la dure-mère spinale par le biais de techniques d’harmonisation est aussi au menu. La rétractation de la dure-mère (membrane fibreuse) est un effet secondaire possible de la hernie.
  • Prévention : L’ostéopathe complète ses soins en suggérant au patient des exercices de renforcement musculaire (la colonne vertébrale est moins sous charge avec de bons abdominaux notamment). Il lui conseille aussi d’adopter des habitudes de vie qui sont bénéfiques à sa colonne vertébrale (saine alimentation, bonne posture, activité physique, etc.).

Une équipe harmonieuse

Les services d’ostéopathie constituent une aide appréciée des personnes devant vivre avec un problème discal. À la Clinique Kiné Santé, nous intégrons plusieurs savoirs et techniques en thérapie manuelle (massothérapie, acupuncture, kinésithérapie, drainage lymphatique manuel, etc.). Notre objectif premier est le mieux-être global de nos patients.

Quelques témoignages :

Vous souffrez d’une hernie discale?

Nous avons conçu un programme d’exercice de prévention des douleurs